Comment partager sa thèse en 180 secondes ? Regards croisés depuis le continent, Madagascar et Haïti des lauréates et lauréats de ce concours international pour jeunes scientifiques francophones. Donnons la parole aux jeunes et brillants chercheurs et chercheuses de la francophonie :  Aminata, Yohan, Olivia, Judi, Fanilou, Bhujun et Valendy ont participé à la finale internationale de « Ma thèse en 180 secondes » après avoir remporté la finale dans leur pays respectifs (le Sénégal, la Suisse, la Côte d’Ivoire, le Mali, Madagascar, Maurice et Haïti). Un défi qui est aussi une aubaine notamment pour les étudiants et étudiantes du Sud qui peuvent ainsi être soutenus, coachés et même réseauter. L’occasion d’être dans la lumière pour partager sa science, mais aussi toutes les difficultés et obstacles qui se dressent sur le parcours de ces jeunes chercheurs et chercheuses du Sud aussi talentueux que motivés. Émission spéciale « Ma thèse en 180 secondes », (qui a eu lieu le 30 septembre). « Ma thèse en 180 secondes » permet aux doctorants de présenter leur sujet de recherche, en français et en termes simples, à un auditoire profane et diversifié. Avec Wend-Lamita Judicaël Ouedraogo (Mali) qui travaille sur la surveillance des souches émergentes résistantes aux antibiotiques ; Bhujun Bhamini Sreekeessoon (Maurice) qui étudie les énergies marines ;  Fanilo Ny Aina Ramanitrinizaka (Madagascar) qui travaille sur l'évolution variétale sur des lignées de riz et leurs enjeux en termes de nutrition ; Olivia Dominique Zoh (Côte d'ivoire) qui s'intéresse à la lutte contre l'encoche sèche, un problème pour l'hévéa. Nous entendrons également Valendy Thesnor (Haïti) qui travaille sur des anti-bactériens possiblement existants au sein de la pharmacopée végétale et Yohann Thenaisie, le gagnant suisse de « MT en 180 secondes »,  qui travaille sur Parkinson.